La bataille de Saint-Léonard, celle d’hier et celles d’aujourd’hui

En matière linguistique, ne pas légiférer, c’est cautionner la loi du plus fort. En Amérique du Nord, entre l’anglais et le français, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.

Il y a des enjeux locaux qui n’en sont pas

La société d’État nous donne ici un merveilleux exemple de la « stratégie du choc » de Naomi Klein⁠ où des entreprises profitent d’une crise pour proposer des projets qui, en temps normal, n’auraient jamais été acceptés.

Préserver l’indépendance des fonctionnaires

Si cette idée était implantée, c’est l’un des fondements de la gestion de l’État qui serait attaqué : la neutralité politique des fonctionnaires.

« Allah n’a rien à faire dans ma classe »

Quand des principes fondamentaux s’affrontent, respect des convictions religieuses ou respect des orientations sexuelles, peut-on vraiment acheter la paix ? Qui a raison, la prof ou la directrice ? Et la question qui tue : y a-t-il vraiment un compromis possible ?

Une candidature vous tente ? Pensez-y maintenant

Si nous vivons aujourd’hui dans un Québec qui fait partie des sociétés les plus heureuses, les plus en santé, les plus égalitaires et les plus riches au monde, c’est notamment grâce à des gens qui ont fait de la politique. Alors, réfléchissez dès maintenant, intégrez des réseaux d’entraide et foncez. Ça en vaut la peine.

Cracher sur le Québec, c’est drôle ?

La liberté d’expression est une condition essentielle à la construction d’un monde meilleur. Toutefois, l’exercice de ce droit est indissociable d’une responsabilité individuelle et collective : celle de répondre aux gens, fussent-ils humoristes, qui comme M. Hassouna utilisent cette liberté pour propager du mépris, des préjugés et des faussetés. Les dénoncer est d’autant plus important que nous sommes dans une époque où le débat public se radicalise dangereusement.

Une quasi-émeute ! C’est la rentrée que je vous souhaite !

Tout à coup, au milieu des débatteurs, des gardes de sécurité se sont avancés, bien décidés à arrêter tout cela.

Immigration : Faut qu’on se parle !

Finalement, et très fondamentalement, on ne s’entend pas sur l’objectif même de nos politiques d’immigration. Est-ce de nous enrichir par l’immigration économique ? Est-ce de répondre à nos besoins de main-d’œuvre ? Est-ce un choix moral, celui de permettre au plus grand nombre possible de venir vivre ici ? Qu’est-ce qui est attendu des nouveaux arrivants ?

Seul dans le Nitassinan

Je couchais toujours avec une arme à côté de moi dans la tente. Ce n’était pas absolument nécessaire, mais ça me rassurait. C’était un calibre .410, utile pour chasser la perdrix, mais surtout utile pour faire peur aux ours. Je dois dire que j’étais très loin et très seul.

« Votre priorité, vous, c’était la finale de tennis ? »

Les situations de crise sont assez difficiles pour tout le monde, a-t-on vraiment besoin de les transformer en pièces de théâtre ?

Tshiuetin, un train vers l’avenir

Il faut savoir que Tshiuetin peut s’arrêter n’importe où sur le trajet. Certains endroits ont des noms, notamment les camps des travailleurs affectés à l’entretien de la voie : Oreway, Mai, Emeril, Esker, etc. Pour descendre ailleurs, il suffit d’indiquer à quel « mille » on veut descendre. « Je descends au 177 » veut donc dire que je descends au 177e mille à partir de Sept-Îles. Le train s’arrêtera à l’endroit indiqué, même si c’est au milieu de la forêt.

Les morts nous parlent

Cette croix est le seul signe de présence humaine à des kilomètres à la ronde. Nous sommes, à vol d’oiseau, à plus de 250 kilomètres au nord de Sept-Îles, en pleine forêt boréale.

La bataille de Saint-Denis

Ils affrontaient un empire, ils n’avaient aucune chance de gagner, aucune. Je pensais à cet échange entre Victor Hugo, qui s’opposait au coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte en 1848, et un citoyen, certain de la défaite. Le citoyen : « Qu’espérez-vous ? » Hugo : « Rien. » Le citoyen : « Qu’allez-vous faire ? » Hugo : « Tout. » À Saint-Denis, le 23 novembre 1837, les patriotes espéraient peu, ils ont tout fait et ils ont gagné..

Al Capone, Tessouat, Cadieux et la baronne du Pontiac

Al Capone, le célèbre gangster, possède un pavillon de chasse au nord de Rapides-des-Joachims. En 1930, il embauche Demers pour peindre des scènes de chasse sur les murs de son manoir à Chicago. Quelques années plus tard, l’acteur Clark Gable lui demande la même chose. Demers, fils d’un modeste agriculteur, vivra de son art⁠.